 Promenons
nous
Promenons
nous 

 
   alentin se leva tout guilleret ce matin-là.
  Il était quatre heures : l'aube pointait à peine ! Le garçon
  couru vers la niche et réveilla Chocolat. «Lève-toi,
  mon chien, nous partons à la chasse!» alentin se leva tout guilleret ce matin-là.
  Il était quatre heures : l'aube pointait à peine ! Le garçon
  couru vers la niche et réveilla Chocolat. «Lève-toi,
  mon chien, nous partons à la chasse!»
- La veille au soir il avait préparé son panier de pique-nique
  et dans sa gibecière il avait déposé une masse et
  une trompette.C'est son papa qui s'était occupé du fusil,
  de la pochette, de la cartouchière et de la trappe. Ensuite il rangea
  les affaires dans le coffre de la voiture, ouvrit la portière pour
  que Chocolat puisse s'installer sur le siège arrière et attendit
  son papa avec impatience.
  - A quelques pas de là, et quelques heures plus tard, Valentine
  se précipitait au saut du lit dans son jardin cueillir un bouquet
  de fleurs automnales afin de décorer la table du petit déjeuner.
  Elle s'était armée d'une paire de ciseaux et d'un panier
  d'osier. Elle se dirigea d'abord vers le rosier mais se piqua au doigt.
  Alors elle retourna dans la maison chercher un gant de cuir. Ensuite elle
  composa son bouquet avec des illets aux tons roses, oranges et jaunes,
  des arums empreints de rosée, ainsi que quelques roses tardives.
  Son panier rempli à ras bord, elle pensa à faire une surprise
  à ses parents. C'est elle qui était chargée de préparer
  le petit déjeuner du samedi matin, alors elle eut l'idée
  saugrenue de commander à la boulangère toutes ses fournées
  du jour : des croissants au beurre, des pains au chocolat, des chaussons
  aux pommes, jusqu'à dévaliser les étalages ! Toute
  fière de ses emplettes pantagruéliques, Valentine convia
  ses parents à table. Tout en appréciant le geste généreux
  et tendre de Valentine, les parents pensaient en leur for intérieur
  qu'elle en avait quand même trop fait !
C'est alors que, se rappelant de Valentin, la petite fille se mit à
pleurer.
«Pourquoi pleures-tu», demanda sa maman étonnée.
- Parce que Valentin chasse ce matin !
- Ce n'est pas si grave, intervint son papa.
- Tu sais bien, papa, que je n'aime pas qu'on tue les animaux !
- Je croyais que tu appréciais la bonne chère : du lapin
aux girolles, du chevreuil aux baies roses, du faisan aux ...
- Arrête, papa, j'ai mal au coeur rien que d'y penser!
- C'est bien beau d'aimer les animaux, Valentine, dit sa maman, mais
je trouve que tu exagères de dormir avec ta horde domestique : deux
chats, un lapin, un perroquet, sans compter toutes les petites bêtes
de passage que tu ramasses aux champs ! Allons, secoue-toi et viens plutôt
avec moi dans le verger récolter des fruits mûrs pour faire
des confitures!»
 
  - CM2 : AUDREY, ELISE, JENNIFER, NICOLAS, MICKAEL, HANS , VALERIE.
  - CM1 : HELENE, CAROLINE, NICOLAS, AURELIE, STEPHEN.
  - CE2 : MIKAEL, ELODIE C., HELENE, ELODIE B., ANNE-LISE.
  - Avrigny, classe de M. Provins
  -  
    
 
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